ANGOISSES

Le 10.19.1992

Témoignage à Danielle Floch

Ce soir, je viens vous témoigner toute ma gratitude, et vous remercier du Bien Intérieur en soi que vous apportez dans vos conférences.
Vous nous facilitez, le passage dans la vie de tous les jours à l’au-delà.
Ce que j’éprouvais, il y a quelques temps, s’est complètement dissipé.
J’accepte cette solitude.
Je renouvelle ma confiance, pour les événements qui ont causés beaucoup de chagrins, aujourd’hui encore.

Vous êtes mon Ange Gardien.
En pensant à vous, la vie devient plus épanouie à l’Intérieur de soi-même.

A.B
Vendée


Le 16.10.1992

Chère Danielle,

Voici deux semaines déjà que je suis rentrée au Mexique, deux semaines que cette lettre me trotte dans la tête sans que je prenne le temps d’écrire. J’attendais ainsi que les choses reprennent leur place et leur rythme, car ce séjour aux Sables cette année a été pour moi comme un grand bouleversement silencieux et encore aujourd’hui je ne trouve pas les mots pour en parler.

J’étais inconsolable lorsque j’ai quitté Les Sables, et pourtant très contente en retrouvant le Mexique (il faut dire que l’automne est ici la plus belle saison de l’année, qu’il fait beau et doux et que le jardin était en fleurs à mon arrivée).
Me voici donc tout à fait consolée, et toujours très proche de vous par la pensée, de vous, de S de O.

Depuis mon retour, ce grand bouleversement dont je vous parlais continue de « faire son chemin ». C’est comme une alchimie intérieure au travail, comme lorsque je venais au pavillon d’Olonne. Il me suffisait de m’allonger dans la salle, de respirer, que vous passiez vos mains autour de moi et quelque chose en moi s’ouvrait.
Je ne sais pas très bien expliquer cela, mais j’ai bien conscience d’avoir reçu de vous dans ces moments-là une paix très profonde dans laquelle les questions trouvaient d’elles-mêmes leur réponse, et les nerfs leur apaisement. Bien sûr, c’était plus facile lorsque vous étiez là, présente, mais aujourd’hui aussi il m’arrive quelquefois, dans la prière ou la méditation, de sentir monter en moi cette même paix et ce même amour. Ce que vous avez ouvert ou réveillé en moi a été ainsi l’occasion d’une vraie grande leçon d’humilité, qui elle aussi fait son chemin.

J’espère que cette lettre vous parviendra sans trop tarder malgré la lenteur des courriers mexicains.
Elle est avant tout un très sincère remerciement.
Lors de mon prochain séjour en France je serai bien sûr toute prête à travailler à vos côtés et à vous aider.
C ne vous oublie pas et s’endort chaque soir avec son poussin. Elle et moi vous embrassons et vous disons à bientôt.

B
Mexique

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