GENOUX

Septembre 2006

A la suite d'une simple chute, je me suis trouvée immobilisée fin Juillet 2006 avec une entorse du genou droit, diagnostiquée par le médecin remplaçant le généraliste. Il n'a pas jugé bon de faire une radio et a prescrit un antalgique et un anti-inflammatoire ainsi que l'utilisation de béquilles ou de déambulateur. Une dizaine de jours après, au lieu de l'amélioration prévue, la situation s'était beaucoup dégradée : la douleur était plus intense encore et je continuais à prendre des antalgiques en quantité importante alors que j'aurais du cesser de le faire après une semaine. J'ai pris de nouveau rendez-vous avec le généraliste qui était de retour de vacances. Il a immédiatement fait faire une radio : double fissure de la rotule et de l'épiphyse tibiale. En cette période estivale, il lui a été impossible de m'obtenir un rendez-vous avec un chirurgien orthopédiste. Il a aussitôt préconisé une attelle pour immobiliser le genou. C'était beaucoup plus confortable et sécurisant. J'ai prévenu Danielle qui m'a aussitôt mis en soin-intervention. Dès le lendemain, j'ai pu marcher en n'utilisant le déambulateur qu'une partie de la journée, alors que jusque là j'étais incapable de faire un pas sans lui. Les progrès étaient évidents de jour en jour. J'ai enfin pu avoir un rendez-vous avec le chirurgien-orthopédiste début Septembre. Il semblait soucieux car sa propre interprétation de la radio que je lui ai montrée était toute différente : une seule fracture de l'épiphyse tibiale mais sur plusieurs centimètres, du genou à la face interne du tibia. Il a expliqué que normalement cela devrait agir comme un iceberg, c'est-à-dire un glissement progressif puis un affaissement de cette zone. Il m'a tout de suite prévenue que, dans cette probabilité, il faudrait une immobilisation de la jambe pendant 2 mois avec interdiction de poser le pied par terre. Après une nouvelle radio, il a constaté, avec autant de soulagement que d'étonnement, qu'il n'y avait pas eu de déplacement et que la zone fissurée s'était bien comblée. Il a conclu en disant que j'avais « énormément de chance » car il pensait que, dans la logique des choses, une opération serait inévitable. Cette « chance », j'en étais consciente bien sûr et je lui avais déjà donné un nom. Ce simple mot ” merci Danielle “ est si peu ... trop peu ... mais il prend du relief lorsqu'il vient du fond du cœur. Comment alors ne pas prendre conscience de la réalité de cette Force de Lumière transmise par la présence de Danielle. Elle est là, bien présente, afin d'aider chacun à travailler, à dépasser ce malaise du corps, ce mal-être de l'âme, toutes ces dérives qui font pourtant partie intégrante du chemin à parcourir. Comme l'explique Danielle, il faut bien comprendre que, pendant les soins, il y a bien sûr ce grand bonheur de « recevoir », avec cette sensation souvent de bien-être et de plénitude. Mais il faut aussi prendre en compte cette nécessité pour tous d'une démarche personnelle dans la volonté de prendre une part active et constructive sur ce chemin vers le mieux-être et la sérénité.
Pour ce que vous apportez à chacun,
Pour ce que vous émettez et transmettez Et aussi pour ce que vous êtes
... Merci Danielle.

O.B.
Vendée

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